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Le chauffage au bois : CAP ou pas CAP ?
ISICAP, s’engage dans le développement du bois-énergie pour répondre à des enjeux communs et individuels
- indépendance énergétique de la France
- engagement en faveur de l’économie locale
- un investissement rentable au regard du coût des énergies
- le choix d’une énergie de bon sens
La chaudière à bois pour l’indépendance énergétique de la France et une meilleure balance commerciale.
La chaleur représenterait en France près de la moitié de l’énergie finale consommée, selon une étude de PWC de 2018 qui estime cette part à 47%. Le débat est souvent orienté sur l’électricité et le transport, mais ils représentent chacun moins que la chaleur. Les énergies fossiles (gaz, pétrole) sont la principale source de notre déficit commercial et de notre dépendance énergétique.
en milliards d’€ | Import fossile | Déficit commerciale | Part de l’énergie fossile |
2020 | 25,2 | – 64,2 | 40% |
2021 | 43,1 | – 84,7 | 51% |
2022 prévision | 100-110 | – 150 | 70% |
Une augmentation de 60 Milliards€ sur 30 Millions de foyers représente une hausse de 2000€ par foyer, aujourd’hui cachée par les boucliers tarifaires et subventions à la pompe. Pour autant, quelqu’un devra payer la note…
Il est donc primordial de privilégier des sources d’énergie locales et renouvelables pour le chauffage de nos logements : Bois, solaire, électricité via la Pompe à Chaleur, si le parc nucléaire était en état de répondre aux enjeux.
Le développement du bois-énergie est nécessairement lié à celui du bois construction et la nouvelle réglementation environnementale RE2020 qui régit les normes de construction, impose maintenant un usage conséquent de matériaux comme le bois, signe fort d’un développement cohérent.
La forêt française est prête à répondre à ces enjeux avec un capital forestier en constante augmentation (moins de 50% de l’accroissement annuel prélevé).
Nous pouvons aussi compter sur le soleil, pour fournir une énergie gratuite et abondante mais irrégulière, intermittente, idéalement complétée par le bois.
La chaudière à bois et granulé, une filière créatrice d’emplois, engagée en faveur de l’économie locale française.
Les forêts ne sont pas délocalisables donc leur exploitation va générer de l’activité locale et durable.
La filière bois embauche presque 400 000 personnes (source Onisep) contre 210 000 dans l’industrie automobile en France (source insee).
Elle est généralement régionale et évite donc des consommations d’énergie fossile pour son transport.
La chaudière à bois et granulé, un investissement qui reste rentable.
Propellet publie un graphique des indices des prix des énergies sur une durée de 10 ans. Cela permet de prendre des décisions basées sur une analyse au temps long et non sur des conjonctures.
Indices réels des prix par source d’énergie
Ce premier graphe donne les indices réels intégrant le blocage du prix pour le gaz et l’électricité, ce dont le bois n’a pas du tout bénéficié.
Ce second graphe montre les mêmes énergies mais sans le bouclier tarifaire du gaz et de l’électricité. On voit que dans un contexte normal, le granulé conserve sa place d’énergie manufacturée la plus compétitive. Lorsqu’on investit dans un système de chauffage, il est plus pertinent de regarder la tendance globale sur le long terme et c’est donc celui-ci qui doit faire référence.
A cela, il faudrait ajouter le prix du bois bûche et déchiqueté. Mais ces derniers ont de nombreuses variantes de catégories, c’est pourquoi ils ne sont pas représentés.
En moyenne, le bois bûche coûte de 4 à 4,5 c€/kWh et le bois déchiqueté coûte de 3 à 4,5 c€/kWh